Dans une tribune publiée par Les Echos, Gilles Babinet, entrepreneur et conseiller de l’Institut Montaigne sur les questions numériques, explique les raisons qui l’ont poussé à finalement se prononcer en faveur du nucléaire.
Au-delà des atouts économiques, environnementaux, géopolitiques et sociaux du nucléaire, il faut, selon l’auteur, se rendre à l’évidence, les nouvelles technologies ne permettent pas de résoudre le plus grand problème des énergies renouvelables comme le solaire ou l’éolien : leur intermittence.
Résultat : sachant que nos besoins en électricité sont amenés à s’accentuer au fil des décennies, le développement massif des énergies renouvelables intermittentes nous conduit dans l’impasse. Impasse dans laquelle l’Allemagne se trouve aujourd’hui, elle qui émet en moyenne 9 fois plus de CO2 que la France par kWh, et qui a dramatiquement accru sa dépendance au gaz russe.
La conclusion de Gilles Babinet – que le Cérémé partage – est sans appel : n’attendons pas plus avant de relancer un vrai programme de modernisation de notre capacité nucléaire.
Une tribune à retrouver ici.
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