Chronique d’un repenti des ENR, ou l’énergie de la raison

Dans une tribune publiée par Les Echos, Gilles Babinet, entrepreneur et conseiller de l’Institut Montaigne sur les questions numériques, explique les raisons qui l’ont poussé à finalement se prononcer en faveur du nucléaire. 

Au-delà des atouts économiques, environnementaux, géopolitiques et sociaux du nucléaire, il faut, selon l’auteur, se rendre à l’évidence, les nouvelles technologies ne permettent pas de résoudre le plus grand problème des énergies renouvelables comme le solaire ou l’éolien : leur intermittence.

Résultat : sachant que nos besoins en électricité sont amenés à s’accentuer au fil des décennies, le développement massif des énergies renouvelables intermittentes nous conduit dans l’impasse. Impasse dans laquelle l’Allemagne se trouve aujourd’hui, elle qui émet en moyenne 9 fois plus de CO2 que la France par kWh, et qui a dramatiquement accru sa dépendance au gaz russe.

La conclusion de Gilles Babinet – que le Cérémé partage – est sans appel : n’attendons pas plus avant de relancer un vrai programme de modernisation de notre capacité nucléaire.

Une tribune à retrouver ici.

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Un scénario énergétique pour la France aux horizons 2035 et 2050

Le Cérémé propose un nouveau scénario énergétique pour la France aux horizons 2035 et 2050, élaboré en toute indépendance, dans le seul but de défendre l’intérêt de la France et des Français. Ce scénario découle de notre analyse critique de la politique suivie dans ce domaine depuis 2012. Il montre que l’on doit et peut renoncer au « en même temps énergétique » (le nucléaire couplé à des énergies renouvelables intermittentes non pilotables) et assurer l’indépendance énergétique de la France en développant le nucléaire et les énergies décarbonées pilotables.