Il n’existe aucune raison d’accélérer les énergies intermittentes

I. Il n’y aura pas de mur électrique en 2030-2035 :

Le « mur électrique de 2030-2035 » est une invention de la filière pour obliger les Français de la ruralité à accepter les éoliennes.

En effet, quand on met bout à bout les capacités bas-carbone disponibles et les moyens de bouclage mobilisables, on observe que l’on passe sans difficultés les extrêmes pointes hivernales :

Si d’aventure la demande de pointe hivernale s’avérait plus forte que la marge de sécurité déjà prise (10% soit 9 GW), il existe un potentiel mobilisable supplémentaire significatif : utiliser les flexibilités disponibles, et engager les moyens de réserve existants (gaz de réserve, importations).

  • Pour fournir à la pointe, pas besoin d’accélérer sur les électricités intermittentes, ce qui serait totalement inutile car …

… 6% de beaucoup d’éolien c’est pareil que 6% de peu d’éolien : c’est très peu.

… 0% de beaucoup de solaire et 0% de peu de solaire, c’est 0% : c’est nul.

II. Pourquoi accélérer l’éolien terrestre alors que l’objectif de Belfort (37 GW en 2050) est atteint ?

Il n’y a plus lieu d’accélérer sur l’éolien terrestre, le niveau Belfort étant atteint dès 2027 avec 25 ans d’avance, ce que les pouvoirs publics ne peuvent ignorer.

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Un scénario énergétique pour la France aux horizons 2035 et 2050

Le Cérémé propose un nouveau scénario énergétique pour la France aux horizons 2035 et 2050, élaboré en toute indépendance, dans le seul but de défendre l’intérêt de la France et des Français. Ce scénario découle de notre analyse critique de la politique suivie dans ce domaine depuis 2012. Il montre que l’on doit et peut renoncer au « en même temps énergétique » (le nucléaire couplé à des énergies renouvelables intermittentes non pilotables) et assurer l’indépendance énergétique de la France en développant le nucléaire et les énergies décarbonées pilotables.