Un constat s’impose : l’éolien terrestre se heurte à un problème d’acceptabilité sociale en raison de nuisances et de risques identifiés. La distance est l’un des principaux dénominateurs communs des critiques formulées à l’encontre de cette filière. Or la distance est un élément sur lequel l’Etat peut et doit facilement légiférer pour réduire la perception des nuisances subies par les riverains. Agir sur la distance est le principal levier pour améliorer l’acceptabilité sociale de l’éolien.
L’analyse des différents facteurs de nuisances et de risques montre que ces derniers sont fortement minorés au-delà de 1 500 mètres.
A ce jour, la France a installé 8 480 éoliennes pour une puissance de 18,8GW. Les éoliennes en développement (autorisées ou en instruction) représentent 10 GW. La France s’est fixé un objectif de 35 GW à l’horizon 2050 par accroissement des puissances unitaires lors de leur renouvellement, et augmentation du nombre d’implantations. Ceci représente au maximum 20 000 machines. Le passage de 18,8 GW à 35 GW n’impliquerait la nécessité de ne construire qu’un maximum de 5 000 nouvelles machines.
L’analyse du Cérémé démontre qu’avec une distance minimale portée à 1 500 mètres, le territoire Français est capable d’accueillir plus de de 30 000 machines nouvelles, soit six fois plus que nécessaire. Ainsi la distance de 1 500 mètres est non seulement compatible avec les objectifs gouvernementaux et industriels cibles, mais les excède largement.
Rendez-vous sur le site https://fabwoj.fr/eol/ pour apprécier avec exactitude l’emplacement, les caractéristiques et le statut de production ou de projet de chaque parc.
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