Éloigner les éoliennes des habitations en répondant aux objectifs du gouvernement : c’est possible !

Un constat s’impose : l’éolien terrestre se heurte à un problème d’acceptabilité sociale en raison de nuisances et de risques identifiés. La distance est l’un des principaux dénominateurs communs des critiques formulées à l’encontre de cette filière. Or la distance est un élément sur lequel l’Etat peut et doit facilement légiférer pour réduire la perception des nuisances subies par les riverains. Agir sur la distance est le principal levier pour améliorer l’acceptabilité sociale de l’éolien.

L’analyse des différents facteurs de nuisances et de risques montre que ces derniers sont fortement minorés au-delà de 1 500 mètres.

C’est pourquoi le Cérémé recommande de retenir une distance de 1 500 mètres comme valeur minimale entre habitation et aérogénérateurs. Ceci d’autant plus que cette distance est compatible avec le déploiement éolien décidé par les pouvoirs publics et les objectifs du discours présidentiel de Belfort. Pour preuve, le Cérémé a réalisé une étude cartographique afin de déterminer les zones et le potentiel éligibles à l’éolien en considérant une distance habitation-éolien de 1 500 mètres. L’étude a été réalisée selon une méthodologie rigoureuse déterminant les espaces disponibles à partir des éoliennes existantes et des habitations en utilisant les données utilisées par les DREAL. Alors que l’Etat ambitionne un doublement de l’éolien terrestre à l’horizon 2050 (Emmanuel Macron, Discours de Belfort, 10 février 2022), cet objectif est réalisable en s’appuyant sur deux éléments déterminants :
    • La montée en puissance des éoliennes (le repowering), c’est-à-dire le remplacement à terme des éoliennes actuelles par des machines plus puissantes.
    • Le recours à de nouvelles implantations, plus limitées en nombre, mais mieux intégrées dans l’univers social où elles prendraient place.

A ce jour, la France a installé 8 480 éoliennes pour une puissance de 18,8GW. Les éoliennes en développement (autorisées ou en instruction) représentent 10 GW.  La France s’est fixé un objectif de 35 GW à l’horizon 2050 par accroissement des puissances unitaires lors de leur renouvellement, et augmentation du nombre d’implantations. Ceci représente au maximum 20 000 machines. Le passage de 18,8 GW à 35 GW n’impliquerait la nécessité de ne construire qu’un maximum de 5 000 nouvelles machines.

L’analyse du Cérémé démontre qu’avec une distance minimale portée à 1 500 mètres, le territoire Français est capable d’accueillir plus de de 30 000 machines nouvelles, soit six fois plus que nécessaire. Ainsi la distance de 1 500 mètres est non seulement compatible avec les objectifs gouvernementaux et industriels cibles, mais les excède largement.

Rendez-vous sur le site https://fabwoj.fr/eol/ pour apprécier avec exactitude l’emplacement, les caractéristiques et le statut de production ou de projet de chaque parc.

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POUR UNE ACCÉLÉRATION DE LA PRODUCTION D'ÉNERGIES RENOUVELABLES DANS LE RESPECT DES LIBERTÉS LOCALES

Ce que tous les maires doivent savoir !

L’application de la loi relative à l’accélération de la production des énergies renouvelables (EnR) comporte, pour toutes les communes de France, de vrais risques de compréhension erronée, voire de désinformation.

En application de la loi, les maires et leurs conseils municipaux doivent savoir que :

  • 1

    Le pouvoir de décision est entre les mains des communes
  • 2

    Le choix des énergies renouvelables est libre

Le Cérémé vous informe.