Si ce n’était son coût élevé, au point que l’ADEME a fait disparaître du radar ses chiffrages dans son édition 2020 du dossier « Les coûts des renouvelables », pourquoi pas ?
Pourtant le développement de cette technologie est prématuré, compte tenu de ses impacts environnementaux mis en relief par une résolution votée le 7 juillet 2021 par le Parlement européen : textes adoptés, mercredi 7 juillet 2021
Certes l’offshore présente par rapport à l’éolien terrestre des atouts techniques (régularité des vents et un facteur de charge moyen de l’ordre de 38% en moyenne), mais :
En outre, les coûts directs sont très élevés :
auxquels il faut ajouter les coûts de raccordement refacturés au consommateur via le TURPE (Tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité), entre 15 et 30 €/ MWh.
L’éolien offshore n’est donc pas un compromis acceptable, pour cet ensemble de raisons : économiques (coûts pharaoniques), sociales (concurrence déloyale envers les pêcheurs) et environnementales.
Le point sur l’éolien en mer
© 2020 Cérémé. Tous droits réservés.
1
2