De nouveaux engins n’auraient d’ailleurs aucune utilité du point de vue du climat. En effet, les sources fossiles, émettrices de CO2, ne fournissaient déjà plus, en 2015, que 6,3 % de notre électricité. Elles ne pourront, pour des raisons techniques, être totalement éliminées. Or l’éolien, lourdement handicapé par son intermittence, est beaucoup plus coûteux, pour notre économie, que d’autres sources d’énergie. Et ses engins sont pour l’essentiel fabriqués hors de France. Nos paysages, nos finances publiques, nos budgets de consommateurs ne sauraient leur être sacrifiés. En Allemagne, où l’’éolien s’est développé de façon effrénée, les émissions de CO2 par le secteur électrique n’ont pas diminué. La moitié du courant est fournie par des sources fossiles (charbon, lignite). Lee prix de l’électricité atteint, pour les ménages, le double du niveau français. Le nécessaire combat pour le climat doit être recentré sur l’isolation des bâtiments et l’amélioration des modes de transport. C’est seulement là qu’une réduction importante des émissions de CO2 pourra être obtenue.
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